Pièce de théâtre "Adieu Monsieur Haffmann"

Le 16/12/2022

Animations de la Ville

A 20h30, salle du Vieux Marché.


 


Pièce de théâtre "Adieu Monsieur Haffmann" 

 Vendredi 16 décembre - A 20h30, salle du Vieux Marché 


Pièce écrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre - Récompensée par quatre Molières en 2018.

Une pièce qui parle d’amour, de peur, de courage, des hommes au coeur de l’histoire de Paris, mai 1942. 


Le port de l’étoile jaune est décrété pour les Juifs.

Au bord de la faillite, Joseph Haffmann propose à son employé Pierre Vigneau de lui confier sa bijouterie en attendant que la situation s’améliore. Pierre accepte… à condition que Joseph offre à sa femme ce qu’il ne parvient pas à lui offrir… un enfant.

 

La presse en parle :

  • « Une très belle création. » - Le Point 
  • « L’intelligence et l’émotion sont au rendez-vous. » - Figaroscope 
  • « Bien écrit, bien monté, bien joué, ce spectacle est un bijou. » - L’Obs 
  • « Tout en pudeur et délicatesse. Les comédiens sont tous épatants. Du charme et de l’émotion. » - Télérama 
  • « Remarquable à tous points de vue. » - Le Parisien

 

Si vous souhaitez dîner à Jouy-en-Josas, le Robin des Bois, le Phouket Sawadi  et le Bar à sole seront ouverts dès 19h vendredi, 

et ces 2 derniers vous accueilleront également après la pièce vers 22h15.


Tarifs : 25 € - 20 € tarif réduit

---------------------------------------------------------------------

Billetterie sur place dès 20h.

Renseignements : 01 39 20 11 21 - even@jouy-en-josas.fr - Informations : www.atelier-theatre-actuel.com

---------------------------------------------------------------------



Questions à Jean-Philippe Daguerre, auteur et metteur en scène de la pièce


Jean-Philippe Daguerre


Vous et le théâtre, comment l’histoire a débuté ?

J’ai eu la chance de ne pas avoir fait une belle carrière scolaire… mais de croiser le chemin de professeurs de français qui m’ont donné l’envie d’étudier le théâtre de Molière. J’ai rejoint le club théâtre du lycée, j’ai commencé à faire marrer les copains en jouant des scènes de Sganarelle. Après avoir obtenu péniblement mon bac et m’être inscrit à la fac, un metteur en scène est venu me chercher : j’avais 18 ans, je décrochais mon 1er contrat pro à Bordeaux.  


Vous avez fait du rock, du cinéma, de la télévision aussi. Et à la trentaine, c’est le déclic : vous vous consacrez uniquement au théâtre ?

Absolument, je suis devenu un obsessionnel du théâtre, un furieux du théâtre 7j/7, même en vacances, mêmes en famille. Avec depuis 30 spectacles à mon actif, à l’affiche actuellement 14 pièces classiques et contemporaines.


Comment vous est venue cette idée d’Adieu Monsieur Haffmann ?

J’avais autour de moi des couples d’amis qui rencontraient des difficultés pour avoi des enfants, qui ont mis des années pour trouver des solutions, des années difficiles à traverser pour les couples avec des doutes, des échecs. C’est ce sujet que j’ai eu envie de raconter ce désir d’enfant absolu et c’est dans un second temps que j’ai imaginé le situer en 1942, période obscure de la Grande Histoire, où les solutions et les moyens à disposition des couples stériles n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui. 


4 Molières, 1 000 représentations, des scènes internationales, une traduction de la pièce dans 20 pays : vous vous attendiez à un tel succès ?

Personne ne l’aurait imaginé ! Même si, dès les premières représentations, j’ai senti un frisson, un enthousiasme au sein du public entre émotion et rire. Au départ, le sujet a refroidi beaucoup de gens, il n’y avait pas de tête d’affiche, puis le bouche-à-oreille a été incroyable. Malgré le sujet on rit. J’adore traiter des sujets sombres avec des personnages lumineux et drôles qui touchent au cœur les spectateurs !


Du jeu à l’écriture en passant par la mise en scène : comment s’est fait ce chemin et les plaisirs sont-ils différents.

Au départ, il y a le plaisir jouissif et immédiat d’être comédien, de confronter le jeu avec le spectateur, de recevoir les applaudissements en direct. C’est incroyable ! Ensuite, je découvre la mise en scène, c’est passionnant de prendre alors des responsabilités, de décider du point de vue de la pièce. Puis à force de mises en scènes, d’adaptations, je me mets à écrire une pièce, Adieu Monsieur Haffmann justement. Et c’est une découverte grisante et bouleversante de l’écriture ! Je suis content de pouvoir mélanger les trois : jeu, mise en scène et écriture. 


Un mot, pour finir, sur votre actualité bien remplie ces prochains mois ?

Avec Le Voyage de Molière lancé au Lucernaire, nous partons en tournée, avec une étape symbolique le 15 décembre à Pézenas, ville dans laquelle la troupe de Molière est née. À partir de janvier, la pièce La Chambre des Merveilles, adaptée du joli roman de Julien Sandrel se produira au Théâtre des Variétés. Ensuite, nous présenterons l’été prochain à Avignon Le 8e Ciel, une pièce écrite pendant le confinement. Enfin, je viens de finir l’écriture de Du Charbon dans les Veines, qui sera créée au Théâtre Rive Gauche (Paris) en janvier 2024. L’histoire se passe à Nœux-les-Mines, dans une cité minière, en 1958. C’est le début de la Ve République, une période fascinante !