Maison Léon Blum
4, rue Léon Blum
78350 Jouy-en-Josas
Courriel : accueil@maisonleonblum.fr
Site Internet : www.maisonleonblum.fr
Renseignements : 01 30 70 68 46 

Jours et horaires d'ouverture
Ouvert du mardi au samedi inclus, de 10h à 18h
Fermé les lundis et les dimanches

Possibilité de visiste guidée sur rendez-vous, auprès de l’association Maison Léon Blum.
Ouverture en visite libre les dimanches de mai à octobre inclus de 12h à 18h.
Table de pique-nique à disposition...










Historique de la maison

Le Clos des Metz, ancienne ferme du XVIII siècle, a été la dernière demeure de Léon Blum, dirigeant de la SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière, ancien Parti socialiste) et président du premier gouvernement du Front populaire, entre 1936 et 1937. Il s'y installa à son retour de Buchenwald où il avait été déporté. Arrêté le 15 septembre 1940, livré aux Allemands par Laval, à la suite du procès de Riom, ou Léon Blum accuse le régime de Pétain, ce qui oblige celui-ci à ordonner la suspension des débats le 11 avril 1942.

Successivement incarcéré au château de Chazeron (Puy-de-Dôme), au château de Bourrassol (également dans le Puy-de-Dôme) et au fort du Portalet (Pyrénées-Atlantiques), durant toute cette période, il entama l'écriture d'un livre de réflexion, A l'Echelle humaine, qui sera publié dès 1945. Déporté le 3 avril 1943 à Buchenwald dans une petite maison forestière grillée toute proche du camp. Jeanne obtient de Laval et de l’autorité nazie l’autorisation de le rejoindre, il l’épousera le 8 octobre 1940, il sera libéré après un long périple d’un mois le 4 mai 1945 et le 14 mai il débarquera avec Jeanne à Orly.

De retour au clos des Metz avec sa femme, il présidera un gouvernement provisoire du 26 juillet 1948 au 16 janvier 1948. Il reçoit beaucoup et écrit plusieurs fois par semaine l’éditorial du Populaire.  Alors qu'il a dépassé 77 ans, Léon Blum écrit le 29 mars 1950 son dernier éditorial qui se termine par cette phrase qui résume toute sa vie « Je l’espère et je le crois, je le crois parce que je l’espère » il décèdera le lendemain 30 mars dans la maison du Clos des Metz. Après des obsèques nationales, Il repose au cimetière de Jouy-en-Josas. Le musée présente, à travers des documents et des photographies, la vie et l'œuvre de l'homme d'Etat mais aussi celle moins connue de l'homme de lettres.

La maison est restée telle que Jeanne Blum l'a laissée à la fin de sa vie, en 1982. La disposition originale a été préservée depuis son legs. La bibliothèque et le bureau de Léon Blum ont été conservés à l'identique.

La maison a été acquise en viager en 1972 par le Syndicat intercommunal d'aménagement Jouy-Vélizy. Cette vente a été faite et acceptée par le syndicat aux conditions suivantes :

"La maison devra perpétuer le souvenir du président Léon Blum et être affectée à un usage culturel et musical..."


Transformé en  musée en 1986, ce lieu imprégné d’histoire a été ouvert au public.
Le bureau et la bibliothèque ont été conservés à l'identique avec une présentation de la vie politique et de l'œuvre littéraire de Léon Blum.

Le Syndicat intercommunal d'aménagement Jouy-Vélizy, décide de céder en 1991, pour le franc symbolique, la propriété à la ville de Jouy-en-Josas. Le conseil municipal de Jouy-en-Josas accepte cette cession et s'engage à respecter les conditions d'utilisation de la propriété telles qu'elles sont définies dans l'acte de vente signé par Jeanne Blum.